LE FIGARO | «Une envie de “départisation” plutôt que de dépolitisation» : Galzi, Aulas, Dessertine… La société civile à l’assaut des élections municipales

LE FIGARO | «Une envie de “départisation” plutôt que de dépolitisation» : Galzi, Aulas, Dessertine… La société civile à l’assaut des élections municipales

Publié le 21 novembre 2025

LE FIGARO | John TIMSIT, le 21 novembre 2025

DÉCRYPTAGE - Économiste, chef d’entreprise, ancien journaliste… En quête d’indépendance vis-à-vis des partis politiques, des personnalités issues d’horizons variés s’engagent dans leur ville.

Il est de ceux dont la notoriété rendait son entrée en politique presque inévitable. Fort d’un ancrage local solide dans la capitale des Gaules, bâti au fil de ses trente-six années à la tête de l’Olympique Lyonnais (OL), Jean-Michel Aulas a franchi le Rubicon fin septembre, en se lançant dans la course aux municipales. Ce vrai-faux suspense, entretenu depuis des mois par l’homme d’affaires, a attisé curiosité et nervosité chez les états-majors politiques, tant sa popularité est écrasante dans la troisième ville de France. Aujourd’hui septuagénaire, il entend mettre sa renommée au service d’une alternance aussi large que possible, au-delà des traditionnelles frontières partisanes. Or, Jean-Michel Aulas a entamé sa campagne sur les chapeaux de roues, en ciblant d’emblée le « dogme », tenu pour responsable, selon lui, du bilan de la majorité écologiste sortante, menée par l’édile Grégory Doucet. De quoi semer le doute sur sa réelle indépendance politique ?


Preuve que ces cas ne sont pas isolés : les candidatures de ce type se multiplient à travers le territoire - comme celles de chefs d'entreprise [...] dont Pierre-Edouard Cardinal à Grenoble (Isère) [...].


Revenir en haut